Depuis la nuit des temps, nous dansons...
L'homme exprime ses émotions en bougeant son corps au rythme des percussions.
La danse fait partie de la vie et en raconte les peines, les joies, les victoires ou les défaites.
On danse depuis que l'on sait marcher.
On danse pour communiquer, pour fêter un événement, pour se révolter ou pour se montrer.
On danse pour soi ou pour les autres....
Danser, fait du bien à l'âme et au corps.
La danse développe des émotions positives,
provoque la sensation de bien-être,
favorise les belles rencontres
et crée le bonheur !
Au travers de nos différents descriptifs des danses, nous espérons que vous trouverez la danse qui vous fera vibrer au Carrousel !
En réalité, le rock est fils du blues et frère du rythm n' blues jusqu'au milieu des années 1950. Le terme « rock'n'roll » (balancer et rouler) est employé pour la première fois dans l'émission du DJ Alan Freed, baptisée Moondog's Rock And Roll Party.
Employé avant cette date dans certaines chansons, le mot est sans ambiguïté et désigne ce dont il sera toujours question : "faire l'amour".
En 1955, la radio et les juke-boxes font le succès de : Rock around the clock de Bill Haley.
Elvis Presley triomphe en 1956 sur les ondes et à la télévision, puis au cinéma avec (le rock du bagne, 1957)
À partir de 1960, le rock est supplanté par le twist et les danses en solo (jerk ou disco).
Il retrouve la faveur des réunions dansantes après 1970.
Pour la danse : Elle reste basée sur les allers et retours de la danseuse impulsés et guidés par le danseur, de même que sur les combinaisons dynamiques et esthétiques résultant des contrepoids entre partenaires. A ceux qui recherchent un moyen de fuir le stress, laissez-vous gagner par la fièvre du rock and roll !
Les différentes techniques de rock :
Le chassé = 1,2 3 et 4 5 et 6 sur 8 pas (Jive ou W.C.S)
Le pointé, pausé = 1,2 3,4 5,6 sur 6 pas (Disco)
Le pas simplifié = 1,2 3 (et 4) 5 (et 6) (adaptation aux autres danseurs et danseuses)
Le pas marché = 4 pas sur 4 temps
Le Lindy Hop est une danse qui peut se pratiquer sur de la musique jazz « new Orléans » ou « swing ».
L’histoire du Lindy Hop commence dans les années 1850-60, avec le Cake-Walk qui était dansé par les esclaves noirs pour distraire leurs maîtres blancs qui donnaient un gâteau (cake en anglais) en guise de récompense. Le Cake-Walk était très populaire vers 1880 aussi bien sur la scène des théâtres que dans les salles de bal. La musique du Cake-walk a aussi fait naître le Ragtime, une des premières musiques noire-américaines écrite et structurée, tout comme le blues.
Mais au début du siècle dernier, toutes ces danses n’étaient pas vu d’un bon œil par la population blanche des Etats-Unis, jusqu’à l’avènement du Lindy Hop.
Dans les années 1910 et 1920, les professionnels exécutaient leurs talents au travers des claquettes et autres danses de cette période. Dans les années 1920 et 1930, des concours de danses furent organisés et sponsorisés par les salles de bal américaines, au cours desquels les danseurs improvisaient et inventaient de nouveaux pas. La musique Swing et le Lindy Hop évoluèrent alors parallèlement dans ces salles de bal.
Entre 1910 et 1950, Harlem était un lieu où les gens de tous horizons, toutes couleurs et toutes classes sociales se réunissaient dans le but de se divertir. Le « Cotton Club » présentait des artistes noirs et accueillait la riche clientèle blanche et glamour pendant que la salle de bal « Savoy », l’une des rares salles où se mélangeaient blancs et noirs, accueillait la clientèle plus modeste, à forte proportion noire.
Ouvert en 1926, le Savoy était le haut lieu de la danse à Harlem et accueillait l’élite des danseurs, dont la troupe des Whitey’s Lindy Hoppers. Les Big Bands de swing les plus prestigieux s’y succédaient avec Lionel Hampton, Duke Ellington, Erskine Hawkins, Jimmie Lunceford, Artie ShawCount Basie,Fletcher Henderson, Chick Webb, Savoy Sultans, Benny Goodmann, Lucky Millinder, Glenn Miller… L’établissement mesurait 66 mètres de long sur 17 mètres de large représentant une surface de 1122 m2. Il pouvait accueillir jusqu’à 70.000 spectateurs par an dansant à la » Home of happy feet ». Le plancher devait être remplacé tous les 3 ans et on finit par l’appeler « The Track » (la piste) à cause de sa forme ovale.
Les scènes à chaque extrémité de la piste pouvaient accueillir deux groupes de musiciens qui jouaient les nuits, et ce chaque jour de la semaine. L’atmosphère de la salle de bal était électrique et les meilleurs danseurs se réunissaient dans le « Cats Corner », où ils passaient tour à tour pour faire des démonstrations et improviser avec la musique. Les salles de bals américaines ont alors commencé à organiser des concours hebdomadaires, favorisant la rivalité amicale entre les troupes de danse et les danseurs, les poussant toujours à improviser davantage et à créer de nouveaux mouvements pour faire s’exclamer la foule. Les Marathons de danse étaient également populaires.
Le nom « Lindy hop » a été inventé d’une manière assez curieuse…Le 21 mai 1927, Charles Lindbergh, âgé de 25 ans, réalisa l’audacieux premier vol en solo de New York à Paris. Il traversa l’atlantique en 33h30 à bord de son avion (un monomoteur) le « Spirit of Saint Louis » et atterit au Bourget sain et sauf.
Les gens se passionnèrent pour le saut (hop) de l’intrépide aviateur et les journaux américains firent paraître en gros titre: » The lucky Lindy hop’s the atlantic ! » (Le chanceux Lindy a traversé l’atlantique !). Au même moment se déroulait à Harlem, au Savoy Ballroom de New-York, un marathon de danse. Un journaliste,
présent à l’évènement, fut stupéfié par la performance des danseurs. Désirant écrire un article sur l’évènement, il fit l’interview du meilleur danseur de l’époque (Georges Snowden dit « Shorty Georges »), pour savoir ce qu’il dansait. Cependant, cette danse n’avait pas de nom particulier, et sans doute à court d’inspiration, Georges Snowden lui dit en se remémorant les gros titres des journaux du moment : « The hop, The Lindy hop…, we’re flying just like Lindy did « . L’appellation fut reprise dans les journaux dès le lendemain.
Le lindy Hop était né et avec lui la popularisation du Swing et de ses évolutions (comme le Jitterburg,Le Jerry-Bug, Le Shag...etc.) à travers toute l’Amérique blanche et noire. La musique Swing a fourni une grande variété à la danse permettant aux cavaliers et aux cavalières beaucoup de liberté et d’amusement. Pour les noirs de l’époque, pratiquer ce genre de danse leur permettait d’affirmer ou de trouver leur identité.
Bien que le Lindy Hop soit officiellement né à la fin des années 20, il ne s’est réellement étendu à tous les Etats-Unis d’Amérique que 10 ans plus tard, en 1937, à la suite du célèbre concert de Benny Goodman au Paramount Theater de New-York. Lors de cette soirée, trois mille amateurs de swing furent enchantés par la prestation et ce fut l’élément déclencheur de l’âge d’or pour la musique jazz/swing.
La danse fut évidemment associée à ce mouvement musical. Petit à petit, le Lindy Hop se répand à travers les Etats-Unis et le monde entier, grâce à des numéros interprétés par des troupes célèbres dans les cabarets et théâtres. L’une des troupes de danse professionnelle les plus célèbres était les Whitey’s Lindy Hoppers, dont les membres les plus connus sont Frankie Manning, Al Minns et Leon James. Ceux-ci ont également interprété des numéros de danse pour des films comme Hellzapoppin, A Day At The Races.
Le Lindy Hop en Europe
La diffusion du Lindy Hop a touché l’Europe au cours de la seconde guerre mondiale. Le Lindy Hop (ou plutôt le Jitterbug) traversa l’atlantique et arriva en Europe avec les GI’s américains, qui avaient emmené leur musique et leur manière de danser. Les Ballrooms de Londres, les caves parisiennes et tous les endroits où l’on jouait du Jazz ont accueillis les soldats américains et leur façon de danser. Le Lindy Hop apparaît pour la première fois à Paris en juin-juillet 1937 dans « the Cotton Club Revue » avec l’orchestre de Teddy Hill.
A certains endroits, le Lindy Hop a alors évolué pour donner naissance au Be Bop, plus adapté aux petites pistes de danse des caves parisiennes. Une évolution similaire en Allemagne donne naissance au Boogie-woogie.
Le nom “Salsa” est né aux Etats-Unis mais ses racines se trouvent à Cuba peuplé par des descendants d’esclaves Africains, de colons Espagnols, de travailleurs Chinois et Irlandais, d’Haitiens et de Français, Jamaïcains, d’indiens et de nombreux peuples encore...
Le son : Il naît dans les zones rurales d’Orientes à la fin du 18 siècles et début du 19 siècles vers Guatanamo, Santiago de Cuba, et Manzanillo. Il fit son entrée à la Havane en 1909, grace aux soldats de l’armée permanente du gouvernement de José Miguel.
Au début des années 20, le jazz pénètre à Cuba, arrive le Banjo, le Saxophone, la batterie et la trompette : plusieurs formations de type show-business voient le jour. La visite de Duke Ellington a Cuba en 1933, accroît l’intérêt pour le jazz dans l’île.
En 1940, le Piano et la Conga surgissent dans les orchestres de “Son” considérés jusqu’alors comme simple instrument de carnaval.
Le son constitue le principal évènement musical des années 50.
On peut le comparer en importance et en parallèle à la Samba pour le Brésil, ou au Blues pour les Nord-Américains ou encore à la Ranchera pour les mexicains.
Fred Astaire et Gene Kelly, qui développent le classical tap et toutes sortes d’innovations ingénieuses, atteignent une popularité mondiale avec aussi R.Keeler, G.Rogers, E.Powell, A.Miller.
Un regain d’intérêt pour les claquettes s’amorce vers les années 1980 grace à des films tels que Soleil de nuit (1985), Tap (Gregory Hines - 1989), Black and Blue (1989), les Tap Dogs (1995) "spectacle australien" démontre que les claquettes ne sont plus seulement américaines.
En 1996 , Bring in ‘da Noise, Bring in’ da Funk révolutionne le genre avec le hip hop funk de Savion Glover.
Quelques pas de claquettes américaines: stamp, stomp, step, ballchange, toe , shuffle, touch, heel, dig, scuff, brush, leap, jump, hop, slap, flap,chug, kick, slide, ball, flam, drag, pull change, pull back, wing...
Historique des ensembles de pas de claquettes Américaines
Historique des claquettes Américaines
Les styles de claquettes Américaines
Le Tango de salon (Anne & Patrick).
Il évolue sur un pas de base : lent, vite, vite, lent ou lent, lent vite, vite, lent.
il regroupe des figures structurées d'avance.
Le tango de compétition (Anne & Hervé) a été classé parmi les 5 danses standards (le tango, la valse viennoise, la valse anglaise ou lente, la quick-step, le slow-fox) malgré les origines que nous avons évoquées plus haut.
Le Boston :
Importé en Europe par la colonie américaine dès 1867-1920.
La valse lente :
Forme de valse apparue dans le même temps que la valse viennoise au début du 20ème siècle. C'est entre 1920 et 1930 qu'un groupe de professionnels britanniques développe, entre autres, la valse anglaise pour en faire une danse sportive.
La valse viennoise :
Elle a gagné ses lettres de noblesse dans les années 1780 à Vienne avec les compositeurs Strauss pères et fils et s'est ensuite répandue en Occident.
Quelques titres de valses viennoises : le Danube bleu, la valse de l'Empereur, Aimer Boire et Chanter, Barcarolle, Casse-noisette, Copelia, La valse des patineurs...
La valse musette :
Danse de bal apparue en France à la fin du 20 siècle.
Suivie de peu, par la java qui est un mélange de marche et de valse et c'est la seule danse à deux qui soit réellement née en France !
Les orchestres de musette actuels sont généralement composés d'instruments amplifiés, comme la guitare, l'accordéon, la basse électrique, le clavier, le synthétiseur, la batterie et d'un chanteur.
Son origine remonte à 1959, avec le morceau The Twist de Hank Ballard and the Midnighters, qui sera popularisé lorsqu'il sera repris en 1960 par Chubby Checker puis repris en français par les chaussettes noires : le twist.
D'autres succès :
- Chubby Checker : Twist again (Chanté en presque toutes les langues et repris par Johnny Hallyday : Viens danser le twist)
- Joey Dee & the Starliters : Peppermint Twist (sur l'air mexicain de Cielito Lindo, repris par Les Chaussettes Noires)
- The Marcels : Merry Twistmas (dans le film Twist Around The Clock avec Chubby Checker)
- Clay Cole : Twist around the Clock (dans le film Twist Around The Clock avec Chubby Checker)
- The Dovells : Bristol Twist Annie (groupe créateur du style de musique dérivé du twist, le Stomp (également chanté par Elvis Presley pour le film Viva Las Vegas))
- Elvis Presley : Rock a Hula Baby (Twist Special)
- Danny And The Juniors : Twistin' USA (une reprise de Chubby Checker également repris par Johnny Hallyday)
- Gary U.S Bonds : Twist, Twist Senorita (repris par plusieurs chanteurs dans le monde)
- Terry Corrin : Twistin' and Cryin' All Alone (pas très connu mais reconnu de nos jours comme une des meilleures interprétations twist féminines new yorkaise)[réf. nécessaire]
- Top Notes : Twist and Shout (repris entre autres par les Beatles)
- The Wiggles : Can you (point your finger and do the twist)
Sam Cooke composa et interpréta de nombreux twists dont Twistin' the night away et Meet me at the Mary's place en 1962. Ce dernier fut repris avec succès par Johnny Hallyday et par Sylvie Vartan, sous le nom de Madison Twist. Ce titre ne doit pas créer de confusion entre le twist et le madison.
Les yéyés vont s'emparer du twist :
- Les Chats sauvages : Twist à Saint-Tropez, Viens danser le twist, Laissez-nous twister.
- Johnny Hallyday : Danse le twist avec moi
- Dalida : La leçon de twist
- Richard Anthony : J'irai twister le blues
- Les Chaussettes Noires, Dalida : La leçon de twist
- Petula Clark : Ya Ya Twist.
Tout droit venu des Etats-Unis, le West Coast Swing est une danse à deux de style swing, dérivée du Lindy Hop.
Géographiquement, le West Coast Swing est depuis 1988 la danse officielle de l’état de Californie. San Diego, San Francisco et Los Angeles se sont longtemps disputés sa paternité, même s’il est maintenant admis que Los Angeles soit le lieu d’origine du West Coast Swing.
Longtemps ignoré en France, en particulier à cause de la forte présence du Rock’n’Roll (que les américains ne connaissent pas en tant que danse !), ce style de danse prend de plus en plus d’importance, avec le gros avantage d’intéresser toutes les générations car pouvant se danser sur de nombreux styles musicaux allant du Blues originel à la variété, en passant par la Pop ou le R’N’B, le Funk, le Jazz ou même le Disco …
Il est communément reconnu que le West Coast Swing d’aujourd’hui est une forme “évoluée” du style de Lindy Hop qui était dansé au Savoy Ballroom à Harlem dans les années 30.
Le 26 mars 1926, le Savoy ouvre ses portes à New-York. C’est un succès immédiat. Tous les meilleurs danseurs viennent “swinguer” sur la musique des grands orchestres de Jazz. Parmi tous ces danseurs, Dean Collins est celui qui a fortement influencé le développement du style de swing de la côte ouest des Etats Unis.
Collins quitte New-York pour Los Angeles en 1937, et emporte avec lui « SA » version du Savoy style. Après quelques temps, et avoir fait le tour de beaucoup de night clubs, Dean Collins commence à être vraiment reconnu comme un très bon danseur. Les danseurs locaux s’intéressent à son style, et diront « qu’ils n’ont jamais vu ce type de swing auparavant, mais que cela leur plaît bien » Et quand Dean Collins a commencé à gagner des concours, les autres danseurs ont voulu apprendre son style. Collins a donc commencé à enseigner “sa version” à Los Angeles et à la diffuser sur la côte ouest. Il chorégraphie fin 1939 les séquences de danse du film “Let’s Make Music” pour Hollywood.
Sa reconnaissance grandit et il enchaine de nombreux films au début des années 40, en embauchant beaucoup de danseurs locaux qui avaient été ses élèves, permettant ainsi un développement encore plus grand de ce nouveau style, aussi bien en Amérique qu’en Europe. Pour la petite histoire, l’industrie Hollywoodienne s’est empressée d’intituler cette danse Jitterbug, et c’est cette forme de swing qui a été diffusée dans le monde entier par les films et par les soldats lors de la deuxième guerre mondiale, donnant naissance au Be-Bop chez nous, puis au Rock’n’Roll plus tard !
Parallèlement à ses films, Collins continue à enseigner ce que lui appelle “juste du swing” à ses élèves, dont les plus connus n’étaient entre autres que Shirley Temple, Ronald Coleman, le célèbre duo d’acteurs Abot et Costello, ou encore Arthur Murray lui même !
Il est un peu compliqué de savoir où et quand le termeWest Coast Swing est apparu, mais le rôle joué par les grands studios de danse aux USA est primordial.
Arthur Murray, le créateur du plus grand studio de danse américain embauche Dean Collins vers la fin des années 40 pour enseigner son style de swing dans ses studios de Californie, mais le problème est que chaque franchise a alors son propre style de swing, en fonction des professeurs embauchés…
Murray reconnaît d’ailleurs dans un livre écrit en 1947 que : “Il y a des centaines de danses régionales du type de Jitterbug. Chaque région du pays semble avoir son propre style”.
A ce moment là, le Jitterbug est de plus en plus critiqué dans les salles de danses sérieuses, à cause des blessures que pouvaient engendrer les kicks, les sauts et autres acrobaties. Au début des années 50, dans une conversation avec Myra Myron de la salle de danse Myron de Los Angeles, Arthur Murray décrit une variation de cette danse, plus douce et moins exubérante, nettement plus élégante avec un coté beaucoup plus lisse … et la qualifie de Sophisticated swing.
Il codifiera plus tard les 8 figures de bases que vous connaissez tous …
Simultanément, Murray charge un de ses professeurs de danse, Laurie Haile, de documenter le swing dansé dans la région de Los Angeles, ainsi que les différentes danses du programme Murray. Elle réalise un travail fantastique, prend contact avec Dean Collins ainsi que d’autres danseurs importants, et documente précisément ce qui se faisait à l’époque en Californie. En 1951, elle codifie et unifie les différents styles de swings qui étaient enseignés dans les studios Murray, et nomme cette danse le « Western Swing», terme qui va apporter énormément de confusion, notamment avec le genre musical Country Western Swing de Bob Wills, mélange de Blues, de Hillbilly et de Jazz.
Pour ajouter un peu plus à la confusion, depuis le milieu des années 40, la communauté Américaine des Danses de Salon cherchait une forme beaucoup plus simple de swing.
Elle invente une forme simplifiée du swing : le « East Coast Swing»
Il s’agit d’une variation plus simple, à 6 temps où le cavalier a un rôle central.
A Los Angeles, pendant les années 50, la plupart des enseignants dansaient le Western Swing, mais quand les élèves potentiels demandaient ce que c’était, ils leur présentaient invariablement cette danse comme du East Coast Swing, comme cela était fortement recommandé par la très puissante association des Maîtres de Danse Américains.
Avec l’arrivée tonitruante de la musique Rock’n’Roll, Arthur Murray tente un coup marketing au début des années 50 : il essaie de changer le nom Western Swing en «Rock and Roll Dancing», une danse où il est question de Under arm pass, de Whip et de Sugar-push ! Les danseuses doivent faire 2 pas en avant sur les comptes 1 et 2, et il décrit précisément les Coaster step et Anchor step. C’est paradoxalement un gros échec, le public visé n’adhérant pas du tout aux règles imposées.
En 1958, un évènement va tout déclencher : la création d’une nouvelle école de danse à Downey en Californie, par une revenante dans le milieu du Swing : Skippy Blair, une ancienne danseuse de swing (à l’époque elle n’avait pas 30 ans !) qui avait un peu laissé tomber la danse après avoir été enseignante dans les studios Murray.
Elle ouvre sa première école et commence à enseigner, à former des danseurs, des compétiteurs, et finalement des professeurs. Elle deviendra plus tard très influente dans l’enseignement, la codification et le développement de la danse. Elle va également créer en 1968 le GSDTA, le Golden State Dance Teachers Association. Les meilleurs américains travaillant toujours avec elle de nos jours ! A tel point qu’elle a un surnom évocateur : Maitre Yoda.
Elle enseigne le Western Swing, mais le terme porte à confusion dans l’esprit des élèves avec la « Country Western Swing ».Cherchant logiquement à distinguer cette danse de l’East Coast Swing, elle utilise le terme de « West Coast Swing », qu’elle reprendra officiellement en 1961 dans ses publicités, puis en 1962 pour une compétition de danse. Est-elle la première à l’utiliser ? Probablement pas, mais elle est incontestablement celle qui va populariser le nom.
Le WCS est né, même s’ il a déjà pas mal d’ancienneté.
Jusqu’au début des années 1990, le West Coast Swing se danse sur du swing, souvent des blues plus ou moins rapides interprétés entre la Danse de salon, le Lindy hop et le Boogie-woogie.
Mais en 1996, un nouveau courant se fait sentir, en commençant à intégrer des rythmes funky dans la danse. Cette évolution va devenir une révolution en 1999 avec les prestations de Jordan Frisbee et Tatiana Mollman. Le West Coast Swing « New Style » est né….
Créé dans les années 1900 dans le sud des États-Unis par James P. Johnson.
Il prit son essor à New York, Harlem. Il s'est imposé aux États-Unis avec la comédie musicale Runnin' Wild en 1923.
En France avec Joséphine Baker dansant le charleston aux Folies Bergères, à Paris-Revue Nègre Dance en 1926.
Le charleston se danse en solo, à deux ou en groupe, sur les rythmes endiablés du jazz hot. Il est fondé sur des déplacements du poids du corps d'une jambe à l'autre, pieds tournés vers l'intérieur et genoux fléchis.
Le Black bottom est une variante de cette danse.
Il fait partie des nombreuses danses en ligne créées dans les années 60 comme le twist, le hully-gully ou la pachanga, qui a démarré à Philadelphie en 1960.
L'auteur du madison original est un américain ancien mineur, Al Brown, qui a sorti le titre "The Madison" avec le groupe : Tunetoppers.
En France, on a commencé à danser le madison durant l'été 1962.
Il y a d'ailleurs une séquence de madison assez longue dans le film West Side Story (R. Wise en 1961).
À l'époque, les disques présentaient au dos de la pochette un synoptique résumant les pas du madison. De nos jours, le madison est toujours dansé épisodiquement dans les mariages et autres soirées... En France, le roi du madison, en tant que chanteur, fut Billy Bridge avec son second titre "Le Grand M".
Mais le madison est aussi souvent associé à des noms plus ou moins connus comme Olivier Despax, Dany Logan et même Sylvie Vartan, Johnny Hallyday et Richard Anthony.
À noter une reprise d'un titre madison dans une orchestration plus tonique et moderne : Last Night par Chris Anderson et DJ Robbie en 2002, ou encore le "Madison revival" distribué par francis Dreyfus music en 2007.
Danse de carnaval brésilienne apparue dans les quartiers noirs de Rio de Janeiro au début de 20 ème siècle.
Originellement baptisée umbigada (coup de nombril) en portugais !
La samba (le mot dérive du bantou semba, nombril) est dansée en cercle avec un soliste au centre.
Introduite à Rio de Janeiro par des familles originaires de Bahia, où elle faisait alors partie du candomblé. Devenue symbole du Brésil, elle est exécutée lors de fêtes, dans la rue, après des matches de football et dans des bals publics. Lors du carnaval à Rio, les écoles de samba , descendues des favelas (Portela, Mangueira, Beija-Flor, etc.) défilent en la dansant chacune sur un thème particulier qui varie d’année en année et avec des costumes somptueux et se produisent au sambodrome devant un jury chargé de désigner l’ école victorieuse.
À partir des années 1930, elle gagne les salons sous une forme relativement mesurée qui contraste avec la samba de rue, beaucoup plus exubérante. La samba, à deux temps, avec un accent sur le deuxième temps de chaque mesure, consiste en pas croisés très rapides avec des rebondissements engendrés par des flexions des genoux. Elle comporte de nombreuses variations en couple fermées et ouvertes.
La samba “standard”, enseignée dans les écoles de danse et pratiquée lors de compétitions, est très éloignée du modèle brésilien.
Danse de société en couple créé à La Havane (Cuba) au début des années 1950 par le violoniste “Enrique Jorrin”, qui simplifie le rythme, très syncopé du mambo et en ralenti le tempo.
Le cha cha en carré qui connaît une certaine vogue en Europe vers le début des années 1960. Il est alors détrôné par la “Pachanga” en 1964, créée par le compositeur cubain “ Eduardo Davidson ”. Le cha cha est toujours enseigné dans les écoles en danse de bal & pour la compétition.
Le mot cha cha cha, proviendrait du bruit de friction produit par les pieds des danseurs.
Il fait partie des 5 danses latines : cha-cha, samba, rumba, paso-doble & jive (rock).
Danse de société originaire des petites Antilles (Guadeloupe et Martinique)
Le genre musical lui-même est créé par le groupe Kassav’en 1979, réunissant des musiciens Martiniquais et Guadeloupéens, avec ses tubes "Zouk la sé sèl médikaman nou ni" et "Kolé séré" et par Zouk Machine avec "Maldon".
En 1984, le premier tube de Zouk Love est le morceau "Zouké" interprété par le Guadeloupéen Patrick Saint-Eloi.
Zouk, contraction du mot créole mazouk (de mazurka) désigne, en Martinique, des bals ruraux.
Comme la biguine, dont il dérive, le zouk se danse en couples enlacés, volontiers ”collé-serré” , expression créole.
Le torse est droit et les hanches des deux partenaires bougent de concert en forme de 8 !
Le pas de base est un simple pas de marche.
Cette danse évoque la tauromachie : l'entrée des toréadors dans l'arène était accompagnée d'une musique au rythme marqué et au style martial.
Le paso-doble est associé à une mise en scène où l'homme joue le rôle du toréador et la femme joue le rôle de la cape.
La première corrida en France est organisée en 1853, à Bayonne, devant Napoléon III.
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